Je somatise depuis très longtemps (avant même l'adolescence?). Amoureux de la poésie, partez...
Cela a commencé par des maux de ventre à répétition, à me tordre de douleurs sur le sol, à en hurler de douleur. A d'autres moments je n'arrêtais pas de roter. J'ai aussi eu le dos bloqué. Et des diarhées. Et des plaques de boutons démangeant horriblement, sur les jambes, les bras et le ventre. J'ai aussi l'oreille gauche qui peut devenir hyper sensible (au point où je ne peux pas dormir sur cette oreille là) et qui développe régulièrement de petites infections.
A chaque fois, je prenais des Efferalgan. Puis je suis passée aux Spasfon. Puis à des cachets plus fort quand j'en avais (très rarement, je ne suis pas très tournée vers les médicaments). Quand cela n'a plus fonctionné et que j'ai eu trop mal, je suis allée chez le médecin. Qui la plupart du temps ne me trouvait rien (d'ailleurs comme par magie je n'avais quasi plus mal au moment où j'étais en contact avec le médecin) ou me prescrivait un traitement qui ne fonctionnait pas (j'ai dû ainsi consulter une demi-douzaine de médecins et subir autant de traitement pour venir au bout de ma diarhée, avec... de bêtes capsules de levure!). J'ai consulté des spécialistes. Etc. Au fil des ans j'ai compris que je somatisais.
J'ai fait du yoga pendant 1 an. Je m'ennuyais horriblement mais vers 22-23 ans, c'est cela qui m'a sauvé des maux de ventre (en faisant certains exercices, j'avais l'impression d'avoir une boule de chaleur se développant doucement dans mon ventre... cela paraît ridicule, mais c'était vraiment ce que je ressentais).
Ai-je au fil des ans trouvé une solution miracle pour mes troubles psychosomatiques? Oui et non.
1. Je sais détecter les symptômes. Les maux de ventre et d'estomac, je sais que c'est psychosomatique. Je n'ai quasi plus de douleurs de ce côté là (à croire que mon corps s'est lassé, mon esprit le sachant), mais j'en ai eu pendant sûrement plus de 10 ans. Idem pour les diarrhées (çà, c'était l'époque 2012-2013). Du coup, le corps étant créatif est passé depuis 1 an:
- aux plaques de boutons
- à l'oreille (dont j'ai mis longtemps à comprendre que c'était psychosomatique)
2. Je fais de la sophrologie. Cela m'aide beaucoup. Cela ne fait pas disparaître les symptomes, sauf les petites douleurs ponctuelles, mais cela m'apaise, je passe une nuit excellente et une journée suivante apaisée. Donc sur le long terme, cela aide.
3. Je fais du sport. 1h de sport 3 ou 4 soirs par semaine, après le travail, et 2 à 3 heures le weekend. Cela me permet de décompresser, de libérer des endorphines et de moins penser au travail.
4. Je fais des activités de "détente". Après le décès de mon père notamment, j'ai fait beaucoup de sauna et de stretching. Cela m'a beaucoup aidé. Je pleurais parfois pendant les séances de stretching, tellement j'étais pleine de tensions. Mais ensuite j'étais vidée et je pouvais avancer.
5. Je prends plus de temps pour moi. J'arrête maintenant de travailler après 17h30. Je prends moins à coeur les remarques négatives que je pourrais avoir au travail (personne n'est parfait). Bref, j'apprends à relativiser et à équilibrer vie professionnelle et vie privée. Et miracle, ma vie professionnelle ne s'en ressent pas, au contraire. On trouve que je travaille très efficacement (bien sûr, je suis motivée pour terminer tôt), de manière zen et avec beaucoup d'assurance.
6. Je prends des vacances régulièrement, entourée de gens que j'aime.
Cela a commencé par des maux de ventre à répétition, à me tordre de douleurs sur le sol, à en hurler de douleur. A d'autres moments je n'arrêtais pas de roter. J'ai aussi eu le dos bloqué. Et des diarhées. Et des plaques de boutons démangeant horriblement, sur les jambes, les bras et le ventre. J'ai aussi l'oreille gauche qui peut devenir hyper sensible (au point où je ne peux pas dormir sur cette oreille là) et qui développe régulièrement de petites infections.
A chaque fois, je prenais des Efferalgan. Puis je suis passée aux Spasfon. Puis à des cachets plus fort quand j'en avais (très rarement, je ne suis pas très tournée vers les médicaments). Quand cela n'a plus fonctionné et que j'ai eu trop mal, je suis allée chez le médecin. Qui la plupart du temps ne me trouvait rien (d'ailleurs comme par magie je n'avais quasi plus mal au moment où j'étais en contact avec le médecin) ou me prescrivait un traitement qui ne fonctionnait pas (j'ai dû ainsi consulter une demi-douzaine de médecins et subir autant de traitement pour venir au bout de ma diarhée, avec... de bêtes capsules de levure!). J'ai consulté des spécialistes. Etc. Au fil des ans j'ai compris que je somatisais.
J'ai fait du yoga pendant 1 an. Je m'ennuyais horriblement mais vers 22-23 ans, c'est cela qui m'a sauvé des maux de ventre (en faisant certains exercices, j'avais l'impression d'avoir une boule de chaleur se développant doucement dans mon ventre... cela paraît ridicule, mais c'était vraiment ce que je ressentais).
Ai-je au fil des ans trouvé une solution miracle pour mes troubles psychosomatiques? Oui et non.
1. Je sais détecter les symptômes. Les maux de ventre et d'estomac, je sais que c'est psychosomatique. Je n'ai quasi plus de douleurs de ce côté là (à croire que mon corps s'est lassé, mon esprit le sachant), mais j'en ai eu pendant sûrement plus de 10 ans. Idem pour les diarrhées (çà, c'était l'époque 2012-2013). Du coup, le corps étant créatif est passé depuis 1 an:
- aux plaques de boutons
- à l'oreille (dont j'ai mis longtemps à comprendre que c'était psychosomatique)
2. Je fais de la sophrologie. Cela m'aide beaucoup. Cela ne fait pas disparaître les symptomes, sauf les petites douleurs ponctuelles, mais cela m'apaise, je passe une nuit excellente et une journée suivante apaisée. Donc sur le long terme, cela aide.
3. Je fais du sport. 1h de sport 3 ou 4 soirs par semaine, après le travail, et 2 à 3 heures le weekend. Cela me permet de décompresser, de libérer des endorphines et de moins penser au travail.
4. Je fais des activités de "détente". Après le décès de mon père notamment, j'ai fait beaucoup de sauna et de stretching. Cela m'a beaucoup aidé. Je pleurais parfois pendant les séances de stretching, tellement j'étais pleine de tensions. Mais ensuite j'étais vidée et je pouvais avancer.
5. Je prends plus de temps pour moi. J'arrête maintenant de travailler après 17h30. Je prends moins à coeur les remarques négatives que je pourrais avoir au travail (personne n'est parfait). Bref, j'apprends à relativiser et à équilibrer vie professionnelle et vie privée. Et miracle, ma vie professionnelle ne s'en ressent pas, au contraire. On trouve que je travaille très efficacement (bien sûr, je suis motivée pour terminer tôt), de manière zen et avec beaucoup d'assurance.
6. Je prends des vacances régulièrement, entourée de gens que j'aime.
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